Dernières actualités avec #dépenses de santé


Le Figaro
5 days ago
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Les dépenses sociales de la France sont-elles vraiment plus élevées que celles de l'Allemagne ?
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Bien que différents, les systèmes de protection sociale en France et en Allemagne partagent «de nombreux traits communs», pointe l'OCDE. La fameuse amitié franco-allemande masquerait-elle d'importantes différences, notamment en matière de politique sociale ? C'est ce que semble croire François Bayrou. Lors de la présentation de son plan de redressement des finances publiques, ce mardi, le premier ministre a invité les Français à s'inspirer de leurs voisins, en ayant recours à moins de médicaments. «Nous consommons en France, deux fois plus d'antibiotiques qu'en Allemagne et je ne crois pas que nous soyons en meilleure santé que les Allemands», a-t-il lancé, sous-entendant ainsi que l'État pourrait faire des économies sur le nombre de boîtes consommées et donc remboursées. Mais à quel point les dépenses de santé, incluses dans les dépenses sociales, diffèrent-elles entre les deux rives du Rhin ? De manière générale, l'OCDE rappelle que les dépenses sociales publiques - c'est-à-dire celles qui couvrent l'ensemble des prestations sociales publiques liées à la retraite, à la santé, à la famille et à l'emploi - ont globalement…


Le Figaro
15-07-2025
- Business
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Guillaume Tabard : «Mesures de François Bayrou, une audace réelle, un équilibre à corriger»
Réservé aux abonnés CONTRE-POINT - Si François Bayrou a eu le courage de traiter le sujet qui fâche des dépenses de santé, il a davantage énuméré des situations à corriger que présenté des solutions concrètes. Ambitieux, le plan de François Bayrou l'est incontestablement. Populaire, il ne peut évidemment pas l'être, tant personne ne semble épargné par « l'effort national » exigé. Applicable, cela dépendra de la capacité du premier ministre à le préserver d'une censure ; ce qui n'est pas sa tâche la plus facile. Prises une à une, les mesures annoncées ne peuvent que provoquer du mécontentement. Qui peut se réjouir de voir, du fait de l'année blanche, son impôt sur le revenu augmenter ou sa pension de retraite être rognée ? Quel salarié peut aller travailler de gaieté de cœur un ou deux jours jusqu'alors fériés ? Quel assuré social peut applaudir à un relèvement de la franchise médicale ? Quel ministère peut se vanter de voir ses crédits réduits ? À lire aussi Année blanche, impôts… Le plan de Bayrou pour faire participer «presque tout le monde» à l'effort budgétaire Il n'en faut pas moins reconnaître un mérite à François Bayrou, celui de l'audace. Voilà des mois qu'il était accusé de procrastiner, de reculer pour mieux durer. Arrivé à « la dernière station avant la falaise », sa main n'a…


Le Figaro
09-07-2025
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Assurance maladie : le Medef propose «jusqu'à 6,5 milliards» d'économies en 2026
Pour son président Patrick Martin, le meilleur moyen de pérenniser le système de santé «est de réunir les conditions pour que les déficits se résorbent». Le Medef a présenté mercredi 9 juillet 93 propositions pour maîtriser la croissance des dépenses de santé et «pérenniser» l'Assurance maladie, avec «jusqu'à 6,5 milliards d'économies mobilisables» dès le prochain budget de la Sécurité sociale. «Le meilleur moyen de pérenniser le système de santé, c'est de réunir les conditions pour que les déficits se résorbent, alors qu'on sait que la demande de santé va augmenter au fil des ans du fait de la démographie», a indiqué Patrick Martin, le président du Medef, en présentant les propositions. «Le Medef est légitime à s'exprimer» sur ce sujet, «car les employeurs financent à hauteur de 110 milliards directement ou indirectement le système de santé, à travers les cotisations patronales, les dispositifs de prévoyance et les cotisations Accidents du travail/Maladie professionnelles», a-t-il estimé. Dans ses propositions, l'organisation patronale recommande notamment «d'instaurer un ou plusieurs jours de carence d'ordre public non indemnisés par la Sécurité sociale et non pris en charge par les employeurs». Au troisième arrêt de travail d'un salarié dans l'année civile, le délai de carence pourrait également ne plus être pris en charge, suggère le Medef, selon qui cette disposition est déjà en vigueur dans le secteur de la banque. Les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale pourraient être forfaitisées (rendues identiques pour tout le monde), pour simplifier leur gestion, indique également le Medef. À lire aussi Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller» Publicité La pertinence des soins à revoir «Les indemnités journalières oscillent aujourd'hui entre 0,5 et 0,7 Smic» a souligné Yves Laqueille, vice-président du Medef et représentant de celui-ci au conseil d'administration de l'Assurance maladie. «Au regard de la complexité» de gestion, «mettre un forfait rendrait les choses plus aisées», a-t-il indiqué. «Évidemment il ne faudrait pas que l'État impose» un nivellement par le bas à 0,5 Smic, ce qui pénaliserait les salariés n'étant pas couvert par un dispositif complémentaire, du fait notamment leur ancienneté insuffisante, a-t-il ajouté. Dans ses propositions, le Medef met un accent particulier sur un effort de qualité et la pertinence des soins. Il est partisan «de faire de l'espace numérique de santé (Mon Espace Santé) un passage obligé», en «systématisant sa consultation par les médecins, pour certaines prescriptions, afin d'éviter les examens redondants». Il suggère de «construire des indicateurs de qualité et de performance des pratiques professionnelles» des soignants, «à commencer par les 10 pathologies chroniques les plus répandues». La qualité pourrait être «intégrée pleinement dans la rémunération» des hôpitaux publics et privés en «réservant les augmentations tarifaires aux établissements qui démontrent une réelle augmentation de la qualité», indique-t-il.